vendredi 7 février 2014

Le Goéland Masqué invite des auteurs à Ouessant


RÉSIDENCE D’ARTISTES SUR L’ÎLE D’OUESSANT

 Septembre 2013

 

Textes et photos : Véronique Chéneau

 Dessins et peintures : Bruno Pilorget

 

  Extraits de leur Carnet de Voyage à Ouessant,

qui doit se prolonger en 2015

 

 



…« La mer m’a toujours calmée, cette impression profonde que ses vagues nous parlent, elles chuintent, chuchotent à l’étale, forcent la voix à l’encontre du moindre caillou et grondent à l’assaut des falaises. La mer ne renonce jamais au combat incessant de prendre sa place et d’y laisser ses traces. Flaques de ciel éparses, en camaïeux de diamants bleus. »…



Mercredi 11 Septembre, dans la soirée,
Bruno peint une flaque de ciel.


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Ouessant imaginaire

Mes impressions sur Ouessant se résumeraient à un seul mot : « SUPERLATIF » !
Va t’arranger le reste pour expliquer ledit « superlatif »… Va trouver les mots justes pour traduire des sensations superlatives ! Ça reste bien flou et comprenne qui voudra, selon son imaginaire.
Ouessant, condense une force de vie, intense. Celle des êtres et de la Nature en perpétuels vases communicants, au long des saisons et d’une météo exacerbée et changeante.
Du lourd, du cash et du brut de sensations qui dépassent tout ce que j’avais imaginé.

Depuis, ça déborde et ça enfle au fil des souvenirs. 


Pointe de Pern

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Grands beaux temps, vers Trébéchou

… « Nous avons rencontré peu de Ouessantins en quatorze jours, d’ici où d’ailleurs, tous ont leur île ancrée au cœur. Je sais l’idéalisation que l’on prête à une île quand on est du continent, de France, disent certains insulaires. Les continentaux et les îliens, ont souvent entre eux, un océan physique et moral fait d’incompréhensions et d’étiquettes accolées. Ce monde clos par les eaux et les méfaits qu’il peut engendrer leur font désirer le continent, comme nous leur île.

Chemins croisés des hommes pour qui l’ailleurs sera toujours meilleur.

Et puis ceux qui restent et sont heureux là où ils se trouvent et crochent et croquent la vie. Ne pas avoir trop de regrets, les loupés c’est autre chose, les regrets sont plus lourds à traîner.

Ici, tout semble plus fort, du concentré, du nectar de vie. La Nature autour de soi, ça aide à vivre. »…


Alain et ses biquettes



Le site internet de Bruno :  www.bruno-pilorget.com



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